Les économies modernes sont habituées à une manifestation d'un caractère particulier: l'inflation dite"rampante" caractérisée par une hausse modérée, régulière et persistante des prix( 2 à 3% par an).
Dans ce cas la régularité du phénomène inflationniste et sa faible ampleur le rendent peu sensible.les hausses de prix semblent irréversibles. En effet les prix sont constitués par des coûts et par des marges.
Les coûts sont constitués eux mêmes en grande partie de salaires.
A notre époque où le salaire est considéré autant comme un revenu de consommateur que comme le prix du travail, on ne peut plus concevoir une réduction du taux du salaire et même du niveau de l'emploi.
Les syndicats s'opposeraient avec violence à des mesures de baisse au risque de compromettre la reprise.
L’expérience laval de L’expérience( réduction de 10% des traitements des fonctionnaires) n'est plus concevable.
Le salaire-coût ne pouvant pas diminuer, les prix se trouvent bloqués à la baisse.
En France:
1- de mars 1952 à mars 1953 l'économie française a connu une légère récession après une période de 20 mois d'expansion.pendant ces 13 mois les prix n'ont fléchi que de 1.75%(indice officiel . Ce n'est qu'à partir d'avril 1953, pendant la reprise que les prix ont fléchi le plus -2.4% alors qu'ils avaient augmenté de 38.2% pendant l'inflation précédente.
2- de juin 1958 à aout 1959 l'économie francaise a connu sa plus forte récession d'après-guerre ce qui n'a pas empeché les prix de monter au taux annuel de 4.3%. dans ce cas la période de 11 mois d'inflation qui avait précédé, avait vu les prix augmenter de 16.3%.
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